Le processus industriel mis en oeuvre sur FLAMOVAL a été conçu dans un objectif de limitation des impacts sur l'environnement
Il consomme peu de ressources :
- Le traitement des fumées par voie sèche limite la consommation d'eau
- Le site est auto-suffisant en énergie car il utilise l'énergie produite pour les besoins du process (vapeur, électricité)
Il produit peu de déchets :
- Aucun effluent liquide vers l'extérieur
- Récupération sélective des résidus, permettant un traitement et une valorisation optimisés
- Traitement des produits sodiques résiduels en unité de valorisation des sels
Ses rejets atmosphériques sont faibles et contrôlés :
- Les émissions atmosphériques sont particulièrement basses très en deçà des seuils fixés par la réglementation environnementale
- Elles font l'objet d'un contrôle en continu réalisé dans le cadre du plan de suivi
Les étapes de création de FLAMOVAL
Dès 2001, le SMFM a eu pour préoccupation de :
- Choisir la technologie la plus adaptée au traitement des déchets du territoire qui représentent un gisement total de 185 000 tonnes, dont 110 000 tonnes environ de déchets résiduels après le tri sélectif. En 2018, la capacité maximale de traitement de FLAMOVAL a été portée à 100 000 tonnes de déchets par an.
- Selectionner avec soin le site d'implantation de ce centre
Choix de la technologie de traitement et de valorisation des déchets
Afin de choisir la technologie optimale, les élus du SMFM ont visité de nombreux centres de traitement en France, rencontrés des élus de tous bords politiques et discutés avec des exploitants.
Plusieurs technologies leur ont été présentées, parmis lesquelles :
Les usines d'incinération avec four à grille ;
Les usines de traitement à lit fluidisé ;
La thermolyse ;
Les CVO (Centres de Valorisation Organique)
Les lits fluidisés ainsi que la thermolyse ont montré leurs limites et donc sont apparus plus aléatoires pour une efficacité maximale. De même, la méthanisation n'apportait qu'une réponse partielle à notre besoin, à savoir qu'elle ne peut traiter que la partie fermentescible, soit environ 30% des déchets, le reste devant être orienté en décharge.
Aussi, la technologie de l'incinération par four à grille, associée à un traitement de fumée efficace a été identifiée comme apportant le maximum de garanties en matière de traitement des déchets et la plus respectueuse possible de l'environnement.
Les traitements de fumées les plus performants ont également été retenus : électrofiltre. Doté d'un filtre à manche et d'un catalyseur, ils classeront FLAMOVAL parmis les centres de valorisation énergétiques les plus performants d'Europe. En cela, FLAMOVAL est tout à fait conforme aux conclusions du Grenelle de l'Environnement, et respecte les engagements suivants :
- Inscription dans les plans départementaux du Nord et du Pas-de-Calais
- Respect de l'environnement, conformément aux normes réglementaires
- Production d'énergie électrique
- Inscription dans une démarche multi-filières (centres de tri, CVE, CVO)
Le Grenelle de l'Environnement a prévu que la TGAP augmentera de 30 à 40 € par tonne traitée en stockage et de 5 à 10 € en centre de valorisation énergétique.
Réunis à Hazebrouck le 4 décembre 2002, les membres du Comité Syndical Flandre Morinie autorisaient le Président du SMFM à lancer le 1er appel d'offres pour le Centre de Valorisation Energétique de FLAMOVAL.
Choix du lieu d'implantation
Afin d'implanter le Centre de Valorisation Energétique de FLAMOVAL, nous avons cherché un lieu d'implantation idéal, prenant en compte ces critères :
- Situé au barycentre de la production de déchets sur notre territoire ;
- A proximité d'au moins deux voies de circulation ;
- A plus de 200 m de la première habitation
Le barycentre a été déterminé dans l'audomarois compte tenu de la densité de population mais également des distances entre les villes les plus éloignées du territoire du SMFM.
Trois candidatures ont été reçues. Un groupe de travail a étudié ces différentes candidatures et le Comité Syndical du 26 juin 2002 a retenu la proposition de la friche industrielle à Arques.
Instruction administrative du dossier et mise en service
Après plusieurs mois d'enquête et d'instruction du dossier par les services de l'Etat, FLAMOVAL a obtenu le 17 juin 2009 l'arrêté préfectoral autorisant l'exploitation du Centre de Valorisation Energétique. La mise en service industrielle du site a débuté au printemps 2012.
Depuis 2010, le site est exploité par HEFAALYS, filiale de la branche Recyclage & Valorisation des déchets du groupe VEOLIA.